Selon Le dictionnaire Larousse : un syndrome est un ensemble de plusieurs symptômes ou signes en rapport avec un état pathologique donné et permettant, par leur groupement, d’orienter le diagnostic. Dans le cadre du SPM, il a été dénombré plus d’une centaine de symptômes, et leur intensité et leur durée sont très variables d’une femme à l’autre. Ils peuvent survenir à partir du 14e jour du cycle pour se terminer en général avec le début des règles. Parmi les symptômes les plus courants :
• Les seins qui gonflent • Des douleurs au bas-ventre avec des sensations de lourdeur (congestion pelvienne) • Des troubles de l’humeur comme l’irritabilité, l’anxiété, etc., jusqu’au syndrome dépressif (lié à un déficit en sérotonine) • De la fatigue, des troubles du sommeil • Des fringales • Des douleurs aux jambes, des douleurs articulaires • Une prise de poids avec de la rétention d’eau • Des maux de tête, des nausées
Le syndrome prémenstruel est donc lié au cycle menstruel et à l’ovulation, et notamment à la fluctuation hormonale (augmentation des œstrogènes et diminution de la progestérone) qui a lieu dans cette 2e partie du cycle. Il existe également des facteurs aggravants : le tabagisme, la sédentarité, le manque de sommeil, l’obésité, une alimentation trop riche en caféine et en alcool (qui agissent sur la sensibilité du cerveau au stress), en viande rouge, en sucre (glucides) et pauvre en calcium ou encore le stress. Afin de proposer une prise en charge optimale des nombreux symptômes du SPM, ce syndrome est souvent divisé en différentes catégories. Parmi ces classifications, celle du Dr Abraham :
• Le SPM de type A, comme anxiété : irritabilité, troubles de l’humeur
• Le SPM de type H comme hydratation : gonflement, rétention d’eau
• Le SPM de type C comme craving (fringales en anglais) : fringales, envies d’aliments sucrés avec malaise, faiblesse
• Le SPM de type D comme dépression : tristesse, envie de pleurer, confusion, voire idées suicidaires
Nous vous invitons donc à inclure des questions liées au SPM dans votre bilan d’hygiène vitale, et pourquoi pas même de demander à votre consultante d’évaluer l’intensité de ses symptômes sur une échelle de 0 à 10 (0 pour aucun et 10 pour très inconfortable, voire handicapant dans le quotidien).