L’humanité a toujours puisé dans la nature les remèdes à ses maux. De l’homme des cavernes aux différentes civilisations qui se sont succédé, c’est le règne végétal qui a été et qui reste la principale ressource pour ses pratiques thérapeutiques.
Par ailleurs, les plantes produisent pour elles-mêmes des substances naturelles indispensables pour leur développement, leur métabolisme, leur reproduction et leur protection ; substances qui se sont avérées efficaces au fil des millénaires pour soigner… et même affaiblir ou tuer en fonction de la dose employée. Ces molécules sont les composés bioactifs des plantes réservées aux soins.
Dans nos contrées dites « modernes et civilisées » et particulièrement en France pour des raisons historiques, nous avons progressivement mis au placard depuis un siècle tous les remèdes à base de plantes, ancestraux ou plus récents, au motif qu’ils seraient moins efficaces et dépassés par les médicaments.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé n’est pas seulement un état d’absence de maladies, mais aussi un équilibre physique, psychique et social amenant au bien-être. Il apparaît ainsi désormais légitime de pouvoir se réaccaparer cet état de bien-être sans passer nécessairement par une médicalisation outrancière, particulièrement par les médicaments.
Et c’est justement là que la thérapeutique par les plantes (phytothérapie) retrouve sa place, notamment en l’occurrence dans le domaine de la « bobologie », c’est-à-dire pour soulager les symptômes bénins, mais également en soutien des maladies chroniques quand c’est possible en complémentation, surtout avec le conseil individualisé inhérent à la pratique de la phytothérapie.
Le champ d’application de la gemmothérapie s’avère en pratique relativement plus large, car celle-ci peut être proposée sur d’autres niveaux de soin que celui des seuls symptômes physiques. Des indications pour des statuts biologiques particuliers ainsi que pour des situations psychoémotionnelles sont ainsi souvent mises en avant par de nombreux gemmothérapeutes.