Le principe fondateur de la gemmothérapie est bien celui d’exploiter le potentiel intrinsèque* biologique des tissus embryonnaires végétaux.
L’extrait de méristème* contient en effet toute l’énergie et les ingrédients utilisés habituellement pour la croissance de la future plante et pouvant profiter aux organismes humains ou animaux déséquilibrés ou lésés.
*Intrinsèque : Qui est intérieur et propre à ce dont il s’agit.
*Méristème : Tissu végétal dont les cellules se divisent activement, permettant ainsi la croissance de la plante et sa différenciation
Notons bien ici que, contrairement à la phytothérapie au sens large, la gemmothérapie reste jeune, peu connue et n’a fait l’objet d’aucune publication scientifique validée avec des standards des protocoles d’études modernes. L’efficacité perçue et affirmée de la gemmothérapie relève donc plutôt d’une appréciation empirique, analogique et clinique résultant d’une large pratique éprouvée par des gemmothérapeutes, et au mieux, sur quelques expérimentations animales réalisées au XXe siècle.
Il en est de même pour son innocuité potentielle, qui, même si elle reste probablement très grande, eu égard aux faibles concentrations et aux modes d’extraction utilisés, nécessite comme d’habitude le respect de certaines précautions.
Retenons que pour les praticiens en gemmothérapie, les bourgeons possèdent toutes les propriétés médicinales de la plante dont ils sont issus, puisqu’ils contiennent toute l’information de la plante en devenir. Une sorte de « tout en un ».
Avec donc deux grandes différences avec la phytothérapie conventionnelle qui revendique des allégations pour une partie sélectionnée de la plante utilisée, et pour laquelle les extraits de principes actifs sont toujours beaucoup plus concentrés.