L’activité physique
Quand elle n’est pas pratiquée en fin de journée, elle favorise le sommeil et donc la détoxication de l’organisme et la récupération.
Elle permet de stimuler la circulation sanguine et lymphatique (participe au drainage y compris des organes génitaux et du système neuroendocrinien), d’oxygéner le cerveau et les cellules en profondeur et de libérer les tensions. Enfin, elle permet de fabriquer l’hormone du plaisir, l’endorphine, et réduit la production de cortisol.
Une pratique régulière et douce est donc bénéfique pour la santé et donc pour une fécondité optimale : marche yoga, natation, vélo, qi gong, etc. Invitez tout de même votre consultant à demander un avis à son médecin pour toute pratique sportive.
A contrario une activité physique trop intensive fragilise la réponse immunitaire et provoque de l’irritabilité, qui perturbe l’élaboration des cellules reproductrices chez l’homme comme la femme.
Le sommeil
La nuit, le corps se détoxifie (nettoyage). Les systèmes nerveux et digestifs sont au repos. Le manque de sommeil a un impact sur les hormones (notamment pour Monsieur, le sommeil agit sur le niveau de testostérone et donc sur la qualité du sperme).
Les conseils seront :
• Un repas pauvre en protéines animales le soir et au moins deux heures avant le coucher pour laisser à l’organisme le temps de digérer et ne pas perturber le sommeil
• Pas d’écran au moins 30 minutes avant de dormir (la lumière bleue stoppe la production de mélatonine) 7 à 8 heures minimum de sommeil • Installer une routine du soir, pour préparer le corps et le cerveau au repos (lecture, méditation guidée, etc.)
• Aérer la pièce avant de dormir et veiller à ce que la température ne soit pas trop élevée (18 °C idéalement)
• Orienter si possible le lit pour avoir la tête au nord/nord-est
• Débrancher les appareils électriques dans la chambre (perturbation des champs électromagnétique)
• Humidifier l’air ambiant si nécessaire
La chaleur, la position assise toute au long de la journée et les métiers en milieu surchauffé (boulangerie, blanchisserie, fonderie) entraînent une baisse considérable de la production de spermatozoïdes.
Pour ces personnes, vous pouvez conseiller d’éviter les sources de chaleur trop importantes (bains chauds), de faire des pauses pour éviter les positions assises de longues durées, et les sous-vêtements ou pantalons trop serrés.
La fréquence des rapports sexuels
Pour une fréquence de 1 rapport sexuel par semaine, la fécondabilité est de 15 %. Avec une fréquence de 1 par jour, on passe à 68 %.
Même si cela enlève le côté spontané et romantique, vous pourrez donc expliquer à votre consultant que pour les couples désirant avoir un enfant, en période d’ovulation, il sera conseillé d’avoir des rapports sexuels tous les 2 ou 3 jours.
La connaissance du cycle féminin
Il est intéressant pour toute femme en désir de grossesse, et pour le couple en général, de prendre conscience du cycle féminin.
En observant et en identifiant les différentes phases du cycle, le couple sera en mesure de reconnaître les moments les plus favorables à la fécondation et cela permettra donc d’augmenter les chances d’une grossesse saine et harmonieuse.
Vous pourrez parler à votre consultant de la méthode symptothermique qui permet de déceler les périodes de fécondité et d’infertilité du cycle menstruel.
Son apprentissage procure aux couples utilisateurs une connaissance plus complète de leur propre corps, une confiance en eux et une grande autonomie dans la gestion de leur fertilité. L’utilisation de cette méthode demande d’observer et de noter quotidiennement, sur un graphique, les signes de fertilité féminine :
• La température au réveil
• Les caractéristiques de la glaire cervicale et, au besoin, celles du col de l’utérus
Ils peuvent se rapprocher de leur gynécologue pour plus d’informations.
Le poids
Tout comme l’anorexie, le surpoids et l’obésité altèrent la fertilité.
Le surpoids et l’obésité sont responsables de l’apparition d’irrégularités dans le cycle et altèrent la qualité d’ovulation chez la femme. La graisse corporelle affecte la sécrétion des hormones de l’ovulation (l’hormone lutéinique et l’hormone de stimulation folliculaire).
Chez l’homme le surpoids pourrait également avoir une influence sur sa fertilité : plus l’homme est en surpoids, plus la qualité de son sperme diminue, avec une raréfaction du nombre de spermatozoïdes.
L’anorexie quant à elle, chez la femme, est une cause fréquente d’absence d’ovulation.